Montpellier : Vive la grève des travailleurs d’Onet !19/09/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/09/breve_34_ONET_Montpellier_du_19_09_2023_PHOTO2.jpg.420x236_q85_box-0%2C178%2C1346%2C936_crop_detail.jpg

Brève

Montpellier

Vive la grève des travailleurs d’Onet !

Illustration - Vive la grève des travailleurs d’Onet !

Une quarantaine d’agents d’entretien d’Onet travaillant sur le site du CHU de Lapeyronie ont fait grève le 13, 14 et 15 septembre et se sont retrouvés à 5h ce matin pour voter la grève illimitée avec le soutien d’agents hospitaliers.

Parce qu’en plus des salaires trop bas qui ne permettent pas de vivre décemment avec l’inflation, la direction veut imposer un suivi à la trace. Il faudrait pointer sur téléphone à chaque entrée dans une pièce à nettoyer. Alors qu'ils ne peuvent déjà pas s’arrêter pour uriner ! La direction leur impose aussi du chômage technique sans aucune compensation quand elle n’a pas de chantier à leur donner et multiplie les sanctions tout en les surchargeant de tâches supplémentaires. Les grévistes refusent en bloc ce pointage, réclament l’arrêt « des mises en absence autorisée non compensée », plus de temps pour effectuer les tâches et une prime équivalente à un 13ème mois. La direction du CHU, donneuse d’ordre se défausse en disant que cela concerne Onet et qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter puisque le sous-traitant ne s’occupe que du nettoyage des espaces administratifs !

L’hôpital public, à l’image de nombreuses entreprises, utilise la sous-traitance pour faire des économies et ferme les yeux sur les conditions de travail indignes imposées aux travailleurs. Et c’est ainsi que la famille Coquet-Reinier propriétaire d’Onet est classée 264ème fortune de France avec 500 millions par le magazine Challenges en 2023. Alors les travailleurs d’Onet ont bien raison de se battre pour se faire respecter et faire payer ce groupe richissime.

Partager