Selon le directeur de l’ARS, l’épidémie de choléra serait due à une malade qui ne s’est pas présentée au Samu comme les autorités sanitaires enjoignent de le faire en cas de diarrhées ou de vomissements dans le cadre du « plan riposte choléra ».

Atteint du syndrome Darmanin, il utilise le même langage en parlant d’« opération coup de poing » pour la création de trois spots de vaccination mobile, la livraison de 2 600 doses de vaccin dans le courant de la semaine et des renforts en médecins et infirmiers en provenance de Paris.

Ceci se passe dans les quartiers où les habitants sont jetés à la rue avec la destruction de l’habitat précaire, dans le cadre de l’opération « Place nette » succédant à Wuhambushu, où l’eau potable et simplement courante est une denrée rare et chère, et où, de plus, les plus démunis cherchent à échapper au risque d’être expulsés.

Le choléra, caractérisé par une diarrhée aiguë, est causé par une bactérie généralement transmise par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Le danger principal de contagion est le manque d’accès à l’eau potable.

Or Mayotte est depuis des années en pénurie d’eau et l’État n’a jamais entrepris de construire les infrastructures indispensables.